Mon parcours de perte de poids avec WW + Plein d'astuces

Cela a été très dur pour notre entreprise et pour nous, de nous retrouver assignés à résidence mais il en est sorti quelquechose de positif : cette sédentarité forcée nous a permis de retrouver un cadre pour le rééquilibrage alimentaire (car qui dit voyage professionnel 2 semaines par mois, dit resto matin, midi et soir 50% du temps….).

Notre entreprise a fêté ses 10 ans en 2020 et ces 10 ans nous avaient aussi fait prendre 25 kg.

25 kg de bonheur, d’amour, de voyages, de ne jamais passer à côté d’une occasion de prendre du plaisir. Deux épicuriens en goguette… hihihi

Donc le 26 mai 2020, nous avons enfin pris les choses en main et décidé de profiter de cette opportunité (la sédentarité imposée par le Covid) pour perdre ces kilos accumulés.

En 10 mois , j’ai perdu 25 kg, et mon mari en a perdu 28. Depuis fin mars 2021, objectif atteint, IMC santé, et en pleine révolution de la ‘stabavie’ (garder ce poids toute la vie), avec une réflexion sur le long terme, sur comment ne pas reprendre, notamment quand les voyages reprendront.

Faire WW à deux a été formidable pour la motivation, et se soutenir l’un l’autre quand les envies de craquages étaient là a été une grande force.

Mais je n’ai pas découvert WW en 2020, en fait la première fois que j’ai fait WW c’était en 2003. Et je suis abonnée quasiment en permanence depuis 2013.

Pourquoi depuis si longtemps ? Parce que pour moi, WW c’est à vie, d’autant plus pour une épicurienne comme moi, j’ai besoin de ce garde-fou. J’ai aussi besoin de reprendre les choses en main tout de suite si la balance monte. A chaque fois que je ne l’ai pas fait, j’ai repris et pas qu’un peu ! Un abonnement à quelques euros par mois à vie, ce n’est rien comparé à ce que ça m’apporte.

Ce que j'adore avec WW:

• C'est un rééquilibrage alimentaire et pas vraiment un "régime" au sens où on l'entend d'habitude. 
• On réapprend à faire des repas équilibrés, on réapprend les bonnes quantités, les bons dosages... à l'inverse des régimes qui vous envoient des plats tout faits - à faire réchauffer... et qui ne vous apprennent pas à changer vos habitudes... or c'est en changeant ses habitudes à vie qu'on peut non seulement perdre mais aussi maintenir un poids "santé" toute sa vie
• C'est très flexible: on peut faire WW et être végétarien, ou végan, ou manger sans gluten, ou sans lactose... ou bien tout ça à la fois! Le concept s'adapte à tous les goûts et tous les modes de vie
• Chaque aliment a des points, on a un "budget points" par jour, qu'on "dépense" comme on veut. Aucun aliment n'est interdit, même si on comprend assez vite qu'un seul chocolat de Noël coûte aussi cher en points qu'un plat de pâtes, et qu'une part de galette des rois coûte quasiment tous les points d'une journée.... hihihi alors on apprend à faire les bons choix
• Il y a plusieurs programmes WW en fonction de ses habitudes alimentaires. Moi je suis en programme vert, et c'est celui qui me convient parfaitement.
• Il y a diverses formules, j'ai longtemps été abonnée en "Digital only" et parfaitement heureuse ainsi. Mais quand en fin de parcours j'ai rencontré un palier et des difficultés à continuer la perte, j'ai changé à la formule avec ateliers en visio. Et je ne le regrette vraiment pas, car le changement a été spectaculaire et le palier a été franchement explosé - et tout de suite. La rencontre avec une coach formidable qui change votre vie. 

Si vous ne connaissez pas encore WW, allez voir ICI et profitez de deux mois offerts.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille et franchement ma famille a connu son lot d’expériences très douloureuses depuis quelques années. Il y a eu notamment beaucoup de deuils douloureux. Cela m’a permis de développer une empathie pour toutes les personnes qui passent par des moments difficiles, et une attention particulière pour la santé mentale; contrairement à pas mal de gens qui parfois s’éloignent des personnes en deuil ou en difficultés émotionnelles, car ils ne savent pas quoi faire, quoi dire. J’ai appris qu’il n’est pas nécessaire de « dire » ou de « faire » quoi que ce soit. Il suffit d’être là, à l’écoute, sans rien dire spécialement à part « Je suis là », « Je pense à toi ». Etre à l’écoute de l’autre, même si l’autre n’arrive à rien dire.

Pourquoi je vous raconte ça ? Parce qu’en fait WW nous accompagne dans notre vie, avec ses hauts et ses bas. J’ai parfois perdu pied côté alimentaire après le décès de certains proches. Mais je suis toujours revenue vers WW, même si j’ai aussi accepté qu’on ne peut parfois pas tout gérer en même temps et donc je me suis laissé du temps parfois avant de revenir sur WW.

Mon parcours n’est pas une simple histoire de rééquilibrage alimentaire. J’ai aussi pas mal de soucis de santé, des maladies auto-immunes et des maladies inflammatoires (au jeu des 7 familles des maladies à la con, j’ai clairement suffisamment de cartes pour faire plusieurs familles 😛). Y a des maladies génétiques pas cool et un terrain pas si drôle dans ma famille. Donc mon alimentation doit être sous contrôle pour cette raison aussi depuis presque 15 ans. Mais depuis l’année dernière j’ai fait beaucoup de recherches sur l’alimentation anti-inflammatoire.

J’ai réalisé que je pouvais faire beaucoup pour réduire l’inflammation de mon corps, diminuer certains symptômes, voire éviter l’apparition d’autres maladies. Je me suis penchée donc notamment sur l’alimentation hypotoxique, anti-inflammatoire, dite Seignalet : pas de gluten, pas de lait d’animaux, cuissons douces au maximum. Ca a été une révolution, car selon moi, rien de meilleur que du pain, du beurre, du fromage 😊. Donc ça n’a pas été évident, mais j’en ai fait quelquechose de positif : je me donne l’objectif chaque jour de faire de beaux plats, compatibles avec une approche anti-inflammatoire, mais beaux et bons. Il y a beaucoup de gens qui font attention à ce qu’ils mangent pour des raisons de santé, alors je publie  mes recettes ici pour inspirer et accompagner. Je lis aussi beaucoup sur le thème de l’alimentation santé.

A la base je suis plutôt végétarienne par goût et par conviction mais, récemment, devant tous les autres « interdits » alimentaires que j’avais, et parce que mon corps m’en faisait sentir le besoin, je re-mange, de temps en temps de la viande ou du poisson. Mais toujours élevés en plein air, bio et si possible élevés localement. Je mange aussi un peu de fromage quand même, une ou deux fois dans la semaine (car c’est vraiment la seule chose qui me fasse craquer, donc autant ne pas se frustrer totalement), mais toujours au lait de chèvre ou brebis (le lait de vache étant inflammatoire et contenant beaucoup d’hormones), au lait cru et bio. Donc mes menus sont quand même pleins de bons plats végétariens, et j’espère par là-même aussi inspirer certain(e)s 😊.

Et voilà du coup le pourquoi du comment de certains aliments bizarres que vous voyez sur mes recettes et qui peuvent faire peur, mais non nooooon n’ayez pas peur ! Graines germées, crème de cajou, lait d’amande, arrow root, farine de pois chiche, etc. n’auront plus de secret pour vous hihihi

Je vous ferai bientôt un article sur le régime hypotoxique et anti-inflammatoire. Abonnez-vous si vous ne l'avez pas encore fait, pour être au courant quand il sort!

Je pense que la clé de la réussite, c’est l’acceptation de soi-même.

Je me suis toujours trouvée belle, avec 25kg de plus ou 10kg de moins que maintenant. 

J’essaie d’être bienveillante avec moi-même, avec mes hauts et mes bas, mes errements parfois, et j’accepte avec la même bienveillance les journées "bleues" (= journées réussies sur le plan WW) et les journées à 72 points WW (oh oui ça arrive, et tant qu’à faire autant le faire avec plaisir et en pleine conscience qu’avec culpabilité). Cet autre article peut t'interesser: Un travail sur la confiance en soi

Etre bienveillant avec soi-même ne veut pas dire laxisme, mais plutôt reconnaître que des fois on trébuche, des fois on n'est pas à 100% du max de ce qu'on voudrait être ou faire, mais qu'on peut se remettre sur les rails dès qu'on en prend conscience. 

Quand on y pense, on est souvent plus indulgent et bienveillant envers les autres qu'envers soi-même. On devrait vraiment travailler à rééquilibrer cela.

J'aime beaucoup cette illustration tirée du génialissiiiime cahier de coloriages de Mathou "Coloriage pour meufs pas sages":

Pour l'état d'esprit, il y a aussi un travail essentiel à faire (et je pense qu'il est vraiment critique pour la réussite sur le long terme), c'est la réflexion sur le pourquoi: pourquoi on a grossi? Pourquoi on grigotte? Pourquoi - quand on est triste ou énervé ou fatigué - on se reconforte avec des doudous alimentaires?

Et une fois qu'on a identifié le pourquoi (ennui? solitude? tristesse? épicurisme sans limite?  😛), on peut ensuite s'attaquer au "comment": comment je fais pour ne plus avoir recours aux doudous alimentaires sans pour autant causer de souffrance en moi. Quelles sont les autres ressources que je peux mobiliser pour me réconforter quand ça ne va pas?

Quelques pistes:

• Manger trop (ou boire ou fumer)  c'est se remplir, c'est mettre quelquechose dans sa bouche, comme une tétine de bébé, pour s'empêcher de dire, de formuler à haute voix une émotion. Alors la prochaine fois qu'on aura envie de manger à cause d'une émotion forte (colère, tristesse), on peut par exemple essayer de formuler à voix haute ce qui cause le mal-être. Le partager avec quelqu'un si on peut.

• Si on mange par ennui: s'occuper avec une activité qui nous permet l'épanouissement, et qui occupe les mains - ça peut être le dessin, le coloriage, la couture, le classement des photos, etc. 

• Rediriger le cerveau: sortir dehors, faire une petite balade, aller visiter un musée, faire une méditation - être dans l'action, et pas dans le passif (regarder la télé ne redirige pas le cerveau, contrairement à ce qu'on peut croire)

• Trouver une activité de relaxation qui nous convienne et qui nous permette de gérer les émotions différemment qu'en les étouffant: méditation, sophrologie, yoga, etc.

Dans le parcours de rééquilibrage alimentaire, il y a aussi la réflexion autour de l'activité physique.

C'est un pilier essentiel car, sans activité physique, il y a perte musculaire, ralentissement du métabolisme (et du coup kilos qui s'installent plus facilement) mais aussi parce que sans activité physique il n'y a pas d'équilibre du mental.

Alors quand on dit activité physique, ça ne veut pas non plus dire forcément aller dans les extrêmes, et se mettre à transpirer 3 heures par jour en soulevant de la fonte!

Chacun à son échelle, on peut introduire un peu d'activité, et l'une des meilleures - car super efficace tout en étant douce et accessible à tous - c'est la marche.

De notre côté (mon mari et moi), l'activité qui nous plaît le plus, c'est le vélo en exterieur, surtout le VTT en pleine nature (avec de préférence moins d'1 habitant au km² 😛).

C'est tous les week ends, une à deux sorties de 3 ou 4 heures.

J'ai de plus introduit dans mon quotidien - depuis plusieurs mois - une séance de yoga chaque matin (certains matins une séance courte de 15 min, la plupart des matins une séance moyenne de 30 min, et les matins de week end ou de vacances une séance plus longue de 45 à 60 min). J'ai totalement transformé mes matins depuis l'instauration de cette pratique et je vous en parlerai plus longuement dans un futur article par ici.

Voici en vrac quelques astuces qui m'ont permis de réussir mon parcours:

• Je prépare le menu de la semaine chaque semaine en fonction de la saison, de ce dont j'ai envie, et de ce que j'ai dans le placard. C'est devenu un rituel et je pense que ça m'a beaucoup aidé à ne pas être devant le frigo à me demander "On mange quoi?" et à répondre "roooh du pain et du fromage ça ira bieeeen" hihihi

• Je pense que c'est surtout la régularité qui permet la réussite. Donc instaurer des habitudes, de la régularité dans ses journées, dans ses semaines, permet d'effacer les petits excès exceptionnels.

• En même temps que le menu, je fais ma liste de courses. Ensuite direction le magasin, et interdiction de prendre quoi que ce soit qui n'est pas sur la liste (sauf si c'est de la lessive car en général ça ne fait pas grossir ahaha)

• Je fais mes courses en magasin bio (tiens, d'ailleurs, il faut que je vous fasse un article là dessus aussi, ouaaahh j'ai du taaaf), ce qui limite énormément les tentations qu'on peut avoir dans un supermarché traditionnel... au magasin bio, le pire que vous puissiez faire, c'est rentrer avec trop de graines germées ;-) bon ok j'exagère, mais oui, c'est vrai, les tentations sont bien moindres, et c'est ce qui contribue à faire que mes factures ne sont pas plus élevées au magasin bio qu'en supermarché

• J'évite d'avoir à la maison les aliments "nemesis", ceux qui en gros me font systematiquement craquer. Pour certains c'est le chocolat ou les biscuits, pour moi c'est le pain, le fromage, le vin. La plupart du temps, il n'y en a simplement pas du tout à la maison. Comme ça, si vraiment j'en ai envie, il faut sortir pour en acheter... rien que cette pensée, ça permet souvent de stopper l'envie de craquage.

• Quand je ne peux pas faire autrement, et que j'ai des aliments susceptibles de me faire craquer à la maison, alors l'idée c'est de les mettre hors de vue, et de les rendre le moins accessible possible: à la cave, au fond du fond du placard sous une tonne d'autres paquets, sur l'étagère tout là haut, là haut, etc. En général, loin des yeux, loin des mains et donc loin de la bouche!

• Mon congélateur est mon meilleur ami: quand j'ai trop de quelquechose, je le coupe en portions de taille raisonnable (par exemple 30g de fromage ou 50g de pain) et je le mets au congélateur. Ensuite je n'en ressortirai qu'une petite portion quand j'en aurai envie. Et souvent, le fait de devoir attendre le temps de décongelation - et l'envie irrépressible est passée!

• Toutes mes assiettes sont composées d'au moins une moitié de légumes. Les légumes, je les choisis toujours variés, de saison, aussi colorés que possible. Je mange beaucoup de légumes crus, ils sont essentiels à ma satiété et à mon plaisir car le plaisir du croquant est un vrai dopant pour le plaisir du cerveau. Il y a toujours au moins un peu de cru au début de chacun de mes repas.

• Avec un repas un peu excessif (car oui avec WW on a aussi droit à un écart modéré dans la semaine, et j'en ai bien profité pendant mon parcours), l'idée c'est d'en profiter sans culpabilité mais de se remettre tout de suite sur les rails après et de ne pas cumuler abus sur abus... 

• Pendant les fêtes, ou les vacances, il y a toujours moyen de compenser un menu un peu plus riche que d'habitude: faire plus d'activité physique (par exemple beaucoup marcher), faire des choix (ne pas cumuler entrée + plat + dessert + vin... quoi? qui a dit "et le digeo"??), boire beaucoup d'eau, privilégier les cuissons sans matière grasse dès que possible, etc.

• Ecrire chaque jour ce qu'on a fait de bien, ce qu'on a réussi, ce qu'on a aimé... c'est du renforcement positif, et ça marche vraiment!

• Se sourire dans le miroir chaque jour! 

• Faire du lundi son jour de pesée hebdomadaire permet de ne pas faire l'autruche et de moins se lâcher le weekend... j'ai longtemps eu mon jour de pesée au jeudi pour avoir le temps de reperdre les excès du weekend... Mais si on fait le bilan des calories ingérées sur une semaine, c'est beaucoup mieux en phase de perte de ne pas trop être dans l'excès. Quand j'ai changé mon jour de pesée au lundi, ça a tout changé pour moi et j'ai débloqué un palier long de deux mois.

• Avoir une reflexion sur l'alcool. L'alcool, c'est beaucoup de calories "vides" (non seulement elles n'apportent rien à l'organisme, mais elles sont aussi délétères à plein de points de vue pour l'organisme). Même un seul verre de vin peut suffire à empêcher de perdre du poids, car cela apporte trop de calories à l'organisme. Au début de 2021, nous avons fait une expérience "sans alcool pendant 1 mois"... on s'est inventé plein de super cocktails sans alcool (sans jus de fruits non plus, sinon c'est tout aussi calorique), on a inventé l'apéro festif sans alcool... et c'était tellement bien qu'on a fait zéro alcool pendant 3 mois! Aujourdhui, je l'envisage comme plutôt comme une exception exceptionnelle (c'est dire si c'est exceptionnel! hihihi), et cela fait beaucoup moins de calories ingérées au bout du compte. 

• Se poser la question: si je dois ingérer 3 points WW (ou 100 calories): est ce que c'est mieux pour mon corps de manger 100 calories d'avocat (de patate douce, de bonne huile omega 3) ou 100 calories de Ferrero Rocher? Je crois que vous connaissez la réponse, non seulement pour votre poids, mais aussi pour votre santé.

• Lire, lire, lire: se renseigner, se documenter, apprendre, avoir l'esprit ouvert! Je vous donne quelques recommandations de lecture ici, et je vous en posterai régulièrement de nouvelles

• Une balance à impedancemètre (de préférence connectée) est vraiment super utile: elle permet de voir la différence entre muscle, masse grasse, eau, masse osseuse, etc. Elle donne une bien meilleure vision de l'état de santé général qu'une balance classique qui ne donne qu'un poids. Moi j'utilise celle-ci dont je suis hyper satisfaite.
• Le meilleur outil de tous dans la boîte à outils: s'entourer de personnes bienveillantes qui sont dans la même démarche!
• • Faire le régime à deux avec son mari ou sa meilleure amie ou sa soeur ou sa maman etc
  • Trouver un binôme sur le réseau Connect de WW
  • Venir en ateliers WW et rencontrer d'autres wet-wets motivé(e)s
  • Se créer un réseau de bienveillance et de soutien
  • De préférence faire tout ça à la fois!

Voilà quelques astuces qui - j'espère - vous seront utiles!

Je vous laisse avec cette magnifique illustration de Mathou qui - j'espère - vous fera sourire! (toujours tirée de son génialissiiiime cahier de coloriages de Mathou "Coloriage pour meufs pas sages" que je vous recommande chaudement):